Pourquoi vivons-nous autant de culpabilité face à la crème glacée?
La culpabilité vient en partie du phénomène de restriction cognitive. C’est-à -dire de toutes ces règles et de ce contrôle mental que l’on s’impose pour gérer son alimentation. Ce « code de bonnes conduites alimentaires » découle de l’intention de maîtriser son poids. Vous remarquerez que de nos jours, il est quasiment devenu normal de dire que l’on « fait attention » pour ne pas prendre de poids ou encore, pour en perdre!
Lorsqu’il est question de restriction cognitive, c’est la tête qui nous dicte ce que nous devrions manger, à quel moment et en quelle quantité. Nous mettons alors de côté nos sensations physiologiques, c’est-à -dire nos envies, nos besoins et nos signaux de faim et de satiété. Pourtant, ce sont ces sensations qui constituent nos vrais repères, et nous permettent de faire des choix alimentaires de façon naturelle et sans préoccupation!
Le trio : restriction, désinhibition et culpabilité
La restriction cognitive n’est pas sans conséquence! En effet, elle est souvent suivie d’une phase de désinhibition, puis de culpabilité. Pour faire simple : à force de se priver, on finit par succomber et se sentir coupable.
Ne vous est-il jamais arrivé de vous dire, après les premières bouchées d’un bon sundae aux fraises : « Tant qu’à faire, je vais en profiter, je ferai plus attention demain ou je n’en mangerai plus de l’été… » (désinhibition). Ensuite, c’est le fameux : « Je n’aurais pas dû! » (culpabilité).