Comment l’autocompassion peut-elle m’aider à aimer mon corps ?

L’autocompassion, ça vous dit quelque chose ? Cette approche nous enseigne à nous traiter avec gentillesse, comme un.e bon.ne ami.e le ferait. Ça paraît très simple, mais vous verrez que l’autocompassion est un outil puissant. D’ailleurs, toute personne qui souhaite faire la paix avec son corps gagnerait énormément à la cultiver. Je vous partage aujourd’hui quatre trucs concrets tout droit sortis de l’autocompassion. Vous pourrez les utiliser en tout temps, dès que vous vous sentirez moins bien avec votre corps.

1. Reconnaître sa douleur

Dans un premier temps, prenez le temps de reconnaître que ça peut faire mal de ne pas avoir le corps que vous souhaiteriez, de ne pas correspondre aux standards de beauté. C’est vrai que ça peut être souffrant d’avoir un corps soi-disant imparfait dans un monde qui promeut des standards de beauté aussi restreints. Ça peut nous confronter continuellement à un sentiment d’échec, d’inadéquation, etc.

Cette prise de conscience est capitale, parce qu’on n’offre pas notre compassion à n’importe qui et à n’importe quel moment. Pour éprouver de la compassion pour autrui, il faut être en mesure de remarquer sa douleur. Il en va de même pour soi. Si on ne voit que ses défauts, on risque de basculer vers le jugement ou pire, le mépris.

2. Faire preuve de bienveillance

Une fois que vous êtes confronté.e aux caractéristiques de votre corps qui vous dérangent, deux possibilités se présentent à vous: verser dans le jugement critique (l’intimidateur.rice) ou dans la bienveillance (l’ami.e). Imaginez ce qu’un.e bon.ne ami.e vous dirait ou encore, ce que vous aimeriez tant entendre à ce moment précis.

Ça peut être du type : « C’est difficile de voir son corps changer », « Ne t’en fais pas, ce n’est qu’une toute petite partie de toi », etc. À vous de trouver les mots qui vous réconfortent.

3. Se connecter aux autres

Lorsqu’on se sent moche, mal dans son corps, trop ci ou pas assez cela, on se sent tout d’un coup isolé.e des autres. Comme s’il y avait « eux », qui vont bien, et soi-même, pour qui c’est plus difficile. Se sentir isolé.e, coupé.e du reste du monde amplifie considérablement la douleur de ne pas aimer son corps.

Pour contrer cette impression d’isolement, rappelez-vous que la plupart des gens ne parviennent pas à correspondre aux standards de beauté. Pour eux aussi, l’expérience est douloureuse. Vous pouvez même imaginer comment votre sœur, votre collègue, votre mère vivent avec leurs complexes. Cela permet de relativiser cette situation.

4. Trouver un petit nom d’amour

Si vous êtes du type à négliger votre corps, en ne lui accordant pas suffisamment de repos, en le sollicitant trop ou pas assez, en le nourrissant ou en l’hydratant mal, ce dernier conseil est pour vous. Donnez un petit nom affectueux à votre corps : « Mon chouchou », « Mon chéri », « Coco », etc. En le nommant ainsi, vous vous sentirez plus connecté.e à lui et plus engagé.e à ses côtés. Vous pourrez lui parler et lui dire des paroles comme : « Vient mon coco on va te nourrir et te donner plein de bons nutriments », etc.

Ne sous-estimez jamais les bénéfices de la douceur ! L’autocompassion est un superpouvoir qui nous permet de braver bien des difficultés.

Lequel de ces trucs vous ferait le plus de bien ?

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