La pandémie de COVID-19 a chamboulé nos habitudes de vie à tous les niveaux il y a maintenant plus d’un an. Il est possible que vous ayez pris du poids pendant cette période stressante et chaotique. Pour de nombreuses personnes, le déconfinement de l’été a réveillé certaines insécurités corporelles. Peut-être ressentez-vous de la pression pour essayer une nouvelle méthode de perte de poids ou pour restreindre votre alimentation? Étant donné que l’on vit dans une société où la grossophobie et la norme sociale de minceur sont bien présentes, il peut être difficile d’accueillir les variations de poids avec bienveillance et sans jugement. Il est tout de même possible de mettre en place des stratégies pour vivre cette période plus sereinement !
J’ai envie de vous présenter 4 étapes qui vous aideront à gérer cette période de votre vie sans subir les conséquences des régimes.
1. Faire preuve d’autocompassion
Donnez-vous de l’autocompassion. Quel genre de soutien donneriez-vous à un.e proche qui vivrait une période de préoccupation face à son poids? Accordez-vous la même douceur. Rappelez-vous que votre corps est votre allié. Il vous a permis de fonctionner pendant cette pandémie. Il vous a maintenu.e en vie et s’est adapté au changement au meilleur de ses capacités. Rappelez-vous aussi que ce désir de perte de poids est absolument normal, car nous vivons encore dans une société qui valorise énormément la minceur…malheureusement. Même les personnes qui prônent la diversité corporelle peuvent avoir des insécurités corporelles! Vous n’êtes pas seul.e.
2. Se donner la permission de ne pas débuter une démarche centrée sur la perte de poids
La pression sociale d’être mince ou de ne pas grossir mène bien des gens à percevoir un gain de poids comme un problème qu’il faut absolument régler rapidement. Je vous encourage à remettre cette idée en question et à vous donner la permission de ne pas entreprendre une démarche centrée sur la perte de poids. En effet, ce genre de démarche risque de vous déconnecter de votre corps et d’affecter négativement votre relation avec les aliments.
3. Explorer les causes possibles (si désiré)
Même si un gain de poids n’a pas à être vu nécessairement comme négatif, on peut en explorer les causes possibles, si on le désire. Si vous avez vécu des changements concernant votre alimentation et/ou votre pratique d’activités physiques, qu’est-ce qui peut expliquer cela? La pandémie a peut-être affecté votre niveau d’énergie, votre sommeil ou votre accès à la nourriture. Elle vous a peut-être enlevé différentes sources de réconfort, fait vivre beaucoup de stress ou encore mis.e face à votre relation difficile à la nourriture en vous forçant à rester à la maison.
Pour certaines personnes, cette période a été utile pour lever les interdits alimentaires ou prendre une pause nécessaire d’activités physiques. Un gain de poids peut donc être le résultat de changements positifs. De plus, d’autres facteurs peuvent être en cause ici, comme la prise de médicaments.
4. Passer à l’action (ou pas)
Cette réflexion vous a peut-être donné des pistes de choses à faire pour prendre soin de vous. Peu importe l’effet sur votre poids, si vous décidez d’effectuer des petits changements à votre quotidien pour mieux répondre aux besoins de votre corps, votre bien-être augmentera. Après tout, c’est ça le plus important!
N’hésitez pas à aller chercher de l’aide auprès d’un.e médecin, d’un.e nutritionniste ou d’un.e intervenant.e psychosocial.e pour vous aider dans cette démarche.